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Indies & Oldies

Super Meat Boy

26 Avril 2014 , Rédigé par Laspirateur Publié dans #Indies, #PC-Mac, #Plate forme, #Die & Retry, #Xbox 360

Super Meat Boy

C'est en 2010 que la Team Meat, composée d'Edmund McMillen et de Tommy Refenes, lance leur pavé dans la mare des jeux de plate forme 2D. Deux ans après Meat Boy, le prototype sorti en flash sur le site Newgrounds, voilà que débarque sur le Xbox Live et sur PC Super Meat Boy, la version finale de leur jeu de plateforme.
 

L'histoire est assez simple mais suffit à nous faire parcourir bon nombre de niveaux : l'ignoble docteur Foetus capture Bandage Girl, la compagne de Meat Boy, et comme tout morceaux de viande au grand cœur, ce dernier se précipite à son secours ! Un scénario qui fait forcément penser à Super Mario Bros ou SMB pour les intimes. SMB, exactement les mêmes initiales que Super Meat Boy, curieuse coïncidence me direz vous, mais point du tout car le jeu nous raconte sa petite histoire via des courtes séquences d'animations reprenant, presque à chaque fois, des plans cultes de jeux tout aussi cultes tels que Castlevania ou encore Megaman.
 

Le principe du jeu réside dans un concept on ne peut plus simple : récupérer Bandage girl pour finir le niveau. Même si la tâche s'avère simple au début, ça ce complique très rapidement. Super Meat Boy est un pur die and retry avec tout ce que ça implique : des niveaux souvent courts mais truffés de pièges et d'ennemis tous plus fourbes les uns que les autres et un retour au début du niveau immédiat après chaque mort. Terminer les 6 chapitres et vaincre les 6 boss ne sera pas une balade de santé. Heureusement, le gameplay parfaitement calibré est là pour aider le joueur. Le nuancier de sauts est vraiment impressionnant et pour un jeu de plate forme c'est un vrai bonheur, même si le jeu n'utilise que deux touches (sprinter et sauter), les combinaisons sont énormes grâce à ce nuancier de sauts et à la possibilité de s'accrocher aux murs pour ressauter. Ajoutez à ça une multitude de personnages déblocables tirés d'autres jeux indépendants, apportant eux aussi des éléments de gameplay qui leur sont propres (Tim de Braid pourra remonter le temps, le Bit Trip Runner pourra planer quelques seconds en laissant un magnifique arc en ciel sur son passage) et voilà encore de quoi étoffer un gameplay a priori simple.
 

Les 6 chapitres bouclés, Bandage Girl sauvée, voilà le jeu plié, peut être dans Meat Boy mais la nous somme face à la version Super ! A ce stade le "Light World" est terminé, mais il vous reste à faire le "Dark World" et là c'est une tout autre affaire. Chaque niveau du "Light World" possède un temps à ne pas dépasser pour débloquer la note de A+, qui offre ce stage en version Dark, soit le même niveau en encore plus dur. Si le concept de refaire les niveaux en plus dur peut paraître pénible et apparaître comme une façon de rallonger la durée de vie artificiellement, il n'en est rien, le "Dark World" est une toute autre expérience de jeu, avec ses propres pièges et ses propres mécaniques de jeu.
 

Tout ça c'est très bien, mais pour faire un bon jeu de plate forme il faut aussi quelques éléments cachés et des choses à collecter dans les niveaux. Des bandages sont disséminés un peu partout dans les niveaux et permettent de débloquer des personnages jouables mais aussi un nouveau monde "Teh Internets" avec son lot de niveaux bonus. Les bandages sont durs à attraper et une fois récupérés il faut encore terminer le niveau pour qu'ils soient en notre possession. Dans les niveaux il y a aussi des "Warp Zones" plus ou moins bien cachées. Elles offrent à Meat Boy la possibilité de débloquer d'autres nouveaux personnages jouables ou tout simplement quelques niveaux en plus avec des bandages à récupérer.
 

Super Meat Boy est un jeu qui divise, très nerveux et très dur il peut très rapidement rendre dingue le joueur qui n'a ni la patience, ni l'envie de mourir 50 fois au même endroit jusqu'à comprendre comment passer et surtout y arriver. Mais pour les joueurs prêts à relever le challenge, SMB est très prenant et possède une énorme marge de progression pour qui prend le temps de s'entraîner. Plus d'une centaines de niveaux à terminer, des Warp Zones et des bandages à trouver un peu partout, et bien d'autres choses à découvrir, que je laisse volontairement dans l'ombre, tout ça donne un jeu long, dur au début, mais, une fois maîtrisé, passer entre les pièges a vitesse grand V devient une vraie partie de plaisir. Aujourd'hui disponible sur PC, MAC, Xbox 360 et Wii, il est possible de découvrir ce titre sur bien des supports, et pour les anti dématérialisation, il existe une version boite de toute beauté disponible directement sur le site d'un des développeurs : Edmund McMillen ( http://edplusdanielle.bigcartel.com/product/super-meat-boy-ultra-edition-signed ).
 

Pour finir, et pour se motiver, sachez que le meilleur speed runner termine le jeu sans mourir une seul fois.

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B
J'ai jamais passé le monde 2 je crois... J'adore ce jeu, j'adore le gameplay, mais je sais juste pas y jouer :P. J'ai pas la patience de passer 2h sur un niveau. Sûrement pour ça aussi que j'ai jamais fini Dark Souls ! (ça et son gameplay) Mais ça reste un must have, surtout qu'on le trouve assez régulièrement en dessous de 5€ sur Steam. Faut juste aimer un peu souffrir.
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B
Voila, pareil. C'est d'autant plus frustrant que c'est Edmund quoi :'( :P.<br /> Et ça délègue, ça délègue !<br /> *va se consoler sur une run d'Isaac*
A
Pareil, je n'ai pas la patience... Bien que je reconnaisse ses nombreuses qualités, je pense que ce n'est pas un jeu pour moi.<br /> C'est pour ça que c'est Laspirateur qui a fait le test. :P