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Indies & Oldies

Tomb Raider 2

18 Octobre 2014 , Rédigé par Aneda Publié dans #Oldies, #Playstation, #Action-Aventure

Tomb Raider 2

Après la claque que fut le premier Tomb Raider, c’est avec un immense plaisir que les fans de Lara Croft retrouvèrent leur héroïne en ce Noël 1997. Cette cinématique d’introduction, quelle merveille ! Il faut être bien attentif à ce qui s’y passe, d’ailleurs, certains détails seront bien utiles au moment voulu.

Changement esthétique majeur de cet épisode : on peut enfin voir la tresse de Lara Croft pendant les phases de jeu, et non uniquement lors des cinématiques. Quel émerveillement de voir cette longue chevelure flotter dans le vent et réagir aux moindres mouvements de la demoiselle !

Sans révolutionner la série, ce deuxième épisode apporte néanmoins son lot d’améliorations, et reste le favori de nombreux fans de Tomb Raider. La maniabilité de Lara Croft, par exemple, est nettement plus souple. La miss ne semble plus peser trois tonnes, et le temps de latence entre le moment où vous appuyez sur la touche et le moment où Lara exécute le mouvement souhaité a été nettement raccourci, pour être quasi imperceptible.

Comme dans le premier épisode, il vous est proposé, avant de vous lancer dans l’aventure à proprement parler, de vous échauffer dans la demeure de Lara Croft. Celle-ci est bien plus vaste que dans le premier épisode. Le parcours d’entraînement de Lara se trouve cette-fois-ci à l’extérieur de la maison, et présente un challenge bien plus intéressant. En effet, en plus d’offrir une suite d’épreuves bien plus variées que dans le premier épisode, il est également chronométré. Vous pouvez ainsi vous amuser à battre le record de Lara, ce qui, je vous l’annonce tout de suite afin d’éviter les déconvenues, ne vous apportera strictement rien, sinon une exclamation de la miss exprimant son admiration pour votre score.

Il vous est également possible de vous perdre dans le labyrinthe de Lara, au cœur duquel vous trouverez un interrupteur servant à ouvrir une salle secrète à l’intérieur de la maison. Mais attention : vous devrez trouver la sortie du labyrinthe et vous précipiter dans cette salle avant la fin du temps imparti. Encore une fois, ceci ne vous apportera rien, à part la joie d’admirer les souvenirs de Lara et la montagne d’or qui remplit sa cave.

Les plus observateurs auront également remarqué une mystérieuse porte à côté du lit de Lara, dont vous ne possédez pas la clef. Inutile de vous fatiguer à chercher partout dans ce niveau, elle ne s’y trouve pas. Cette porte dévoilera toute son utilité au moment voulu. Patience !

Une fois que vous vous êtes familiarisé avec les contrôles de Lara Croft, vous voilà fin prêt à vous lancer dans l’aventure. Celle-ci débute sur la muraille de Chine, dans un niveau qui ressemble beaucoup au premier épisode, puis, très vite, vous partez pour Venise (ses canaux, son opéra, sa mafia…), une plate-forme pétrolière, une épave et quelques niveaux sous marins situés dans un lieu inconnu, puis dans les montagnes du Tibet pour retourner finalement en Chine. Le dépaysement est présent et les personnages issus de l’imaginaire fantastique sont également de la partie, bien que nettement moins "glauques" que dans le premier épisode.

Autre grande nouveauté de cet épisode : les ennemis humains ! Ils vous vaudront bien des sursauts, ayant pour fâcheuse habitude de surgir à tout moment, mais surtout quand on ne s’y attend pas. Heureusement nombre d’entre eux se déplacent en émettant des bruits divers et variés (grognements, grincements (???), etc.) Ils ont également eu la bonne idée de s’armer ; que ce soit d’une clef à molette, d’un flingue, de lances, de couteaux ou d’un lance-flamme, ils font TOUJOURS beaucoup de dégâts. Heureusement, les munitions et trousses de soin ne sont pas rares et il faut vraiment y mettre du sien pour se trouver en galère à cause d’un manque de munitions ou de trousses, que vous pourrez d’ailleurs récolter sur les cadavres de vos ennemis. Il faut prendre l’habitude de systématiquement fouiller ses victimes, car, en plus de vous apporter munitions et trousses, certains de ceux-ci portent sur eux des objets utiles à votre progression dans les niveaux.

Les niveaux, justement, sont bien plus vastes que dans l’épisode précédent, et présentent une certaine variété, tant dans leurs décors que leur architecture et leurs couleurs. Tandis que dans le premier épisode, les environnements se limitaient à des matières plus ou moins naturelles telle la pierre, le sable ou le bois, dont le champ chromatique tournait autour du gris/beige/marron, ici un réel changement a été opéré. Bien que le premier niveau ne soit pas un témoin idéal à ce que j’affirme, on est très vite envoûté par la personnalité que le choix des couleurs apporte à chaque région que l’on traverse. Rouge, blanc et vert pour Venise, Bleu profond et rouille pour les niveaux sous-marins, blanc, bleu clair et crème au Tibet, sans parler du superbe monastère de Barkhang, rouge, jade et or en Chine... Chaque phase de jeu a ainsi son identité propre et l’émerveillement est toujours présent à chaque niveau. Ceux-ci sont vastes, comme évoqué plus haut, et contiennent parfois des salles ou des zones d’une taille impressionnante, qui, la première fois, laissent à la fois en admiration, et dubitatif face au défi qui se présente. Cet épisode introduit également des niveaux "en plein air". J’entends par cela que cette fois-ci, vous pourrez voir le ciel, les niveaux ne sont plus totalement fermés. En conséquence, la sensation de légère claustrophobie que l’on pouvait ressentir dans le premier épisode est quelque peu atténuée, mais en contrepartie, l’immensité des paysages qui s’offrent à vous, souvent après une phase "enfermée", vous procure une bouffée d’air frais, et presque un vertige. Bien entendu, il faut se replacer dans le contexte de l’époque, les mondes ouverts n’étaient pas courants.

Encore une fois, l’atmosphère de cet épisode est son point fort, et malgré un scénario plutôt faible, c’est toujours avec plaisir que l’on parcourt ces niveaux parfaitement étudiés, dépaysants, accompagnés de la toujours magnifique musique de Nathan McCree. Qu’elle soit symphonique, industrielle ou ambiante, elle ajoute à l’aventure une dimension mystérieuse et inquiétante, ce qui accentue la sensation de tension que l’on peut ressentir dans ce jeu.

Le système de sauvegarde, lui, diffère de celui du premier épisode. Plus de cristaux ici, mais une sauvegarde accessible via le passeport du menu, qui vous permet d’enregistrer votre progression à n’importe quel moment. Certains trouveront ce procédé trop facile, cependant il s’avère très utile et évite de trop nombreuses frustrations et crises de nerf, tant certains passages sont difficiles et nécessitent de les recommencer à de nombreuses reprises.

Les secrets que vous pouvez glaner dans les niveaux ont eux aussi été soumis à une entière refonte. Il ne s’agit plus d’objets cachés en nombre variable que vous devez dénicher dans les niveaux ; ils sont ici au nombre de 3 par niveaux (sauf niveaux "spéciaux") et sont symbolisés par de petits dragons : un de pierre, un de jade et un d’or. Récupérer un ou deux dragons ne vous apportera rien de plus que ces statuette. En revanche, lorsque vous récupérez les trois dragons d’un niveau, le dernier est accompagné d’une belle récompense, en général un bon paquet de munitions. Ce système de secrets fait l’objet de nombreux débats parmi les fans du jeu.

Malheureusement, les nombreux bugs présents dans le premier épisode n’ont pas étés corrigés. Lara et les objets qui l’entourent peuvent toujours s’amalgamer aux murs, ou flotter dans les airs, on peut toujours voir à travers les portes ou atteindre des zones inaccessibles en jouant avec certains bugs, la caméra est franchement pénible lorsqu’elle vous empêche de voir devant vous, surtout dans des moments critiques… Ces bugs sont bien regrettables, d’autant plus qu’ils étaient déjà présents dans le premier épisode, mais certains nostalgiques diront qu’ils font partie du charme du jeu.

En conclusion, ce deuxième épisode de la série culte des Tomb Raider est le digne successeur de son aîné : il reprend tout ce qui a fait le succès du premier, l’ambiance, l’aventure, les niveaux vastes et complexes que l’on prend plaisir à explorer, et y ajoute quelques nouveautés qui ne font que rendre l’expérience plus riche : de nombreux ennemis humains, des niveaux plus ouverts et plus longs, des graphismes affinés, etc. Malgré ses quelques défauts, dont certains auraient pu être corrigés depuis le premier épisode, Tomb Raider 2 reste une aventure culte, l’épisode préféré de nombreux joueurs.

Tomb Raider 2

A découvrir si vous avez aimé Tomb Raider :

Les autres épisodes de la série :

  • Tomb Raider
  • Tomb Raider 3
  • Tomb Raider 4 : La Révélation Finale
  • Tomb Raider 5 : Sur les traces de Lara Croft
  • Tomb Raider, l'Ange des Ténèbres
  • Tomb Raider Legend
  • Tomb Raider Anniversary
  • Tomb Raider Underworld
  • Tomb Raider : A Survivor is Born
  • Rise of the Tomb Raider
  • Lara Croft and the Guardian of Light
  • Lara Croft and the Temple of Osiris

Autres jeux vidéo :

  • Uncharted : Drake's Fortune
  • Uncharted 2 : Among Thieves
  • Uncharted 3 : L'illusion de Drake
  • Uncharted 4 : A Thief's End

Côté cinéma :

  • Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche Perdue
  • Indiana Jones et le Temple Maudit
  • Indiana Jones et la Dernière Croisade
  • Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal
  • Lara Croft : Tomb Raider
  • Lara Croft : Tomb Raider, le berceau de la vie

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B
Je sais pas si c'est par horreur ou émerveillement, mais à chaque fois que je pense à Tomb Raider 2 je pense à Venise. Et à en juger par les autres niveaux d'eau de l'époque, c'est fort probablement d'horreur... De toute façon j'ai dû passer 60% de mon temps de jeu au Manoir alors v_v.
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A
Hmmm... C'est peut-être parce que le premier niveau ressemble beaucoup au premier Tomb Raider, alors Venise, qui vient juste après, marque plus. Et puis, il y a les premiers ennemis humains, et le bateau, et la musique, et... :D